Nouveau blog

Bonjour à tous!
Il y a quelques années, je fermais ce blog pour diverses raisons. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de me relancer dans l’aventure des blogs, mais sur via mon site professionnel Les Ateliers français! Chaque semaine, venez découvrir un nouvel article parlant de l’Allemagne, de l’expatriation, de la maternité et de la parentalité en Allemagne, etc.

Des articles de Cologne à la française seront réactualisés et republiés et des nouveautés sont à venir!

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Et pour ne rien rater, penser à vous abonner aux nouveaux articles! Au plaisir de vous retrouver là bas 🙂

Fin du blog

Depuis quelques temps déjà le blog n’est plus mis à jour et ne le sera désormais plus. Il reste cependant en ligne pour continuer à partager cette belle expérience qu’est l’expatriation et je reste disponible via la page contact pour vos questions 🙂

Pâtisseries de Noël

Me revoilà après de longs mois d’absence pour un article exceptionnel! Ayant reçu il y a peu une demande des recettes typiques de pâtisseries pour Noël en Allemagne, je me suis dit que poster ici un petit récapitulatif des recettes classiques pourrait en intéresser plus d’un 🙂 C’est parti pour un petit tour dans la Weihnachstbäckerei!

Aachener Printen – Recette

Baumkuchen – Recette

Dominosteine – Recette

Lebkuchen – Recette

Plätzchen – Recette

Stollen – Recette

Vanille Kipferln – Recette

Zimtsterne – Recette

Maintenant que vous avez toutes ces recettes, à vos fourneaux :)!

Être expatrié ou être immigré?

Lors de la publication de mon article sur mon intégration en Allemagne, vous avez été nombreux à réagir sur l’emploi du terme « expatrié » et j’ai d’ailleurs eu le plaisir d’approfondir cette discussion avec quelques personnes. Aujourd’hui je voulais revenir sur ces deux termes « expatriation » et « immigration » et pourquoi j’emploie encore toujours le mot « expatriée ».

Avant toute chose, je ne juge personne et donc j’attends en retour de ne pas être jugée sur mes choix personnels! Tout commentaire déplacé sera directement supprimé!

Une des raisons qui fait que je préfère le terme d’expatrié au terme d’immigré, c’est que je trouve que ça fait plus « chic ». Pas dans le sens économique, mais dans le sens d’ouverture au monde. C’est quand même sympa de dire qu’on vient d’un pays et qu’on vit dans un autre, ça reflète tout de suite l’enrichissement culturel qui fait notre personne. D’ailleurs, je considère personnellement n’importe quelle personne étrangère ayant quitter son pays pour vivre ailleurs comme étant expatriée.

Dans la même optique, je rejette le terme d’immigré qui ramène à une situation négative de quelqu’un qui a fuit son pays, qui ne s’en sort pas socialement et qui n’est pas intégré. Et là, je ne parle que de comment les médias décrivent les immigrés! C’est d’ailleurs pour cela que je considère tout le monde comme expatrié, il y a toujours une réussite quelque part, déjà par le simple fait d’avoir réussi à changer de pays et de vie. Et de nos jours, ceux qui ont vraiment fuit pour des raisons politiques sont les réfugiés, une « catégorie » à part de gens qui ont quitté leur maison à contre cœur, avec la peur au ventre et tout un tas de difficultés à surmonter, mais ça, c’est un autre sujet.

En vrai, je ne suis pas non plus une grande fan du terme expatrié car il a aussi ses côté négatifs selon moi. En effet, qui dit expat, dit riche et grande carrière à l’étranger, qui a quitté sa mère Patrie. C’est une des choses qui me met le plus en rogne à chaque fois, que les gens pensent tous qu’être expat veut dire rouler sur l’or! Combien ne me croient pas quand je leur dit que ce n’est pas forcément le cas! Quant à la notion de patrie, je la trouve elle aussi dépassée, valable pour le 19è siècle. Une patrie, c’est un ensemble de 1001 cultures que personne ne peut toutes connaître. Encore plus de nos jours la notion de patrie n’est plus d’actualité quand on sait qu’une grande partie des gens de nos jours est déjà un mélange de plusieurs « patries »/cultures de différents pays.

Ce que je n’aime pas non plus dans l’expatriation, c’est que c’est tellement chic et à la mode que beaucoup disent « moi aussi je vais m’expatrier », comme s’ils allaient acheter la dernière paire de baskets à la mode, comme si c’était la chose à faire (à dire surtout) pour devenir in. Et pour ceux qui se sont vraiment expatriés comme moi (et qui généralement l’ont moins fanfaronnaient que ces gens-là, c’est plus facile de blablater que d’agir), on sait que la chose est loin d’être aussi simple que de faire une virée shopping, que l’expatriation est un vrai projet de vie loin d’être facile et surtout qu’on ne s’expatrie pas juste pour devenir populaire! A ces gens-là qui vulgarise l’expatriation comme une chose simple, j’ai souvent envie dire « lance-toi et viens ensuite te vanter! ». D’ailleurs, je sais que ceux qui en parlent le plus ne s’expatrieront jamais …

Pour conclure sur le sujet, aucun des deux termes « expatriée » et « immigrée » ne me satisfait vraiment et je préférerais un terme entre-deux qui n’ait pas de connotation négative. Une de mes lectrices me disait à juste titre que le terme allemand « Auswanderer » (qui signifie émigrant mais de façon neutre) était dans ce cas l’idéal. Mais les langues ne changeront pas et je continuerai d’employer le mot « expatriée » qui est un peu devenu ma signature, notamment grâce à ce blog 😉

Et vous? Quelle est votre avis sur le sujet?

Pourquoi devenir franco-allemande

Dans moins de deux mois, je fêterai ma 8e année en Allemagne, déjà! Je me revois encore le jour de mon départ, un jour de pluie à Grenoble, avec la boule au ventre, ce billet d’aller-simple en poche et mille questions en tête, puis mon arrivée a Cologne sous le soleil, la rencontre avec ma colocataire et notre arrivée en gare d’Ehrenfeld, synonyme de début de cette nouvelle vie pour moi.

8 ans en Allemagne, cela veut dire que je peux désormais demander la nationalité allemande, chose que je vais faire et en voici les raisons.

Tout d’abord, devenir Allemande signifie pouvoir participer à la vie politique du pays. Et même si la politique et moi ça fait deux, travaillent et habitant ici depuis longtemps, je veux pouvoir moi aussi exprimer mes droits de citoyennes.

Ensuite, après autant d’années ici, la culture allemande fait désormais partie de ma culture et c’est donc pour revendiquer cette double culture qui me représente que je souhaite devenir Allemande. Pour autant, le jour où j’aurai la nationalité, elle ne sera jamais plus que ma nationalité d’adoption. Je suis et je resterai Française, c’est comme cela que je suis née et que j’ai grandi et je ne le renierai pas. De plus, je ne prétendrai jamais être une vraie Allemande dans le sens où il y aura toujours une part de cette culture qui me sera étrangère (et là je parle des 21 années où j’ai vécu en France et où je n’ai grandi dans le monde allemand).

Un autre point qui a motivé mon choix mais qui j’espère n’aura jamais lieu, c’est en cas de divorce. J’ai en effet souvent lu des témoignages de couples franco-allemands qui venaient à divorcer et où la garde de l’enfant était systématiquement donnée au parent allemand (et pas forcément de garde alternée!), le parent étranger étant considéré comme « incapable » de transmettre la culture allemande à l’enfant. Les juges considèrent qu’il est important que l’enfant grandisse dans cette culture, peu importe l’autre parent (vous voyez déjà la mentalité très fermée sur le sujet …). Donc évidemment, je n’espère jamais arriver à ce stade, mais si tel était le cas ou un cas similaire où l’on estimerait que parce que je ne suis pas Allemande, je ne peux pas élever mon enfant, je préfère prendre les devants.

Enfin, le côté pratique sera que je n’aurai plus à aller à Cologne ou à Francfort pour faire faire mes papiers d’identités (ce qui inclut devoir prendre une demi-journée voire une journée de vacances juste pour ça).

Voilà les quelques raisons qui me motivent, dans un prochain article je reviendrai sur la question du comment devenir Allemand(e).